Suite à certaines mésaventures que nous avons eues au sanctuaire, j’ai pu me rendre compte à quel point les gens ne savent pas ce qu’est le poids santé chez un cheval et ne comprennent pas non plus tous les facteurs qui peuvent influencer ce dernier. Il est important de bien comprendre comment bien évaluer le poids d’un cheval, car il joue énormément sur la santé présente et future de votre animal. J’ai pu observer que ce que les gens considèrent comme un beau poids est en fait généralement un surpoids, voire même de l’obésité. Malheureusement, cela peut avoir des conséquences néfastes sur la santé de votre compagnon. On dirait que la populace équestre à une phobie collective de voir des côtes sur un animal. On cri au scandale et à la négligence à la vue du moindre petit morceaux de cet os. Les gens se permettent bien trop souvent de partager leur OPINION à qui veut bien l'entendre (et, malheureusement, même à ceux qui ne veulent pas l'entendre). Je mets l’emphase sur l’opinion, car souvent c’est une opinion et non pas un FAIT prouvé scientifiquement.
Score
Afin d’évaluer la cote de chair d’un cheval, j’utilise la charte de Henneke qui comporte 9 cotes de chaire. C’est la méthode la plus précise et la plus utilisée. Il en existe une autre, basée sur 5 scores, mais je préfère celle de 9 scores pour sa plus grande précision. On peut même utiliser des demi-cotes => 4.5 par exemple, lorsqu’un animal “tombe” entre 2 scores. Voici donc une description assez complète de chaque cote de chair et de comment les évalués.
Points clefs
Pour déterminer la cote de chair, on regarde généralement les points suivants: l’encolure, le garrot, le dos, les côtes et les fesses.
Les processus épineux des vertèbres sont également importants pour l’évaluation de la côte de chair. Voici une image démontrant de quoi a l'air une vertèbre chez un cheval.
A => Processus épineux
B => Processus transverse
Les différentes lignes sur le schéma représentent différentes accumulations de gras/muscle au niveau des vertèbres.
L’évaluation de la crête d’encolure est également un très bon outil pour bien évaluer l’accumulation du du dépot de gras au niveau du cou.
** Un tout petit bémol est nécessaire afin de dire que ce score est moins représentatif chez les étalons. Ces derniers ont une prédisposition reliée au sexe à développer plus de muscle et accumuler un peu plus de gras au niveau de l’encolure. On pourrait supposer que cette accumulation de gras est une couche protectrice lors de combat entre étalons. Ce qui permet de mieux protéger le ligament nucal des morsures. Bien entendu, même chez ces derniers, un score de plus de 3 est considéré comme une accumulation anormale. Et le score de 3 peut aussi être considéré comme anormal chez des races plus délicates (arabe, pur sang anglais, etc.).
Cote 1 => émaciation extrême
La cote de chair 1 est généralement le résultat d’un animal malade, privé de nourriture ou encore très âgé.
On doit faire prendre du poids à l’animal lorsque possible (parfois, lors de maladie, même avec une quantité incroyable de nourriture, l’animal ne prend pas de poids). Il est important de discuter de la matière avec votre vétérinaire afin d'évaluer la qualité de vie de l'animal si ce dernier ne reprend aucun poids suite aux efforts d'augmentation caloriques.
***Un cheval avec un tel état de chaire dû à une privation de nourriture doit être pris en charge de façon progressive. Recommencer l’alimentation de façon progressive est primordial afin d’éviter le “refeeding syndrome”. Ce syndrome pouvant être fatal, il est important de le comprendre et de suivre un protocol de réalimentation stricte.
Cote 2 => Émaciée
Un cheval émacié, mais avec toutefois une fine couche de gras et de muscle de plus que la cote de chaire 1. On souhaite remettre du poids sur cet animal et l’aider à se refaire une musculature. Avec une telle perte de poids, l’animal perd également de la masse musculaire.
Encore une fois, le manque de nourriture n'est pas toujours le fautif ici, la maladie ou l'âge peuvent être en cause. Il sera donc important de discuter avec votre vétérinaire pour trouver la cause et la traiter ou encore pour évaluer la qualité de vie de votre animal si la cause n'est pas traitable.
Cote 3 => Maigre
Avec une telle cote de chaire, on souhaite remettre un peu de poids sur l’animal, mais ce n’est toutefois pas inquiétant pour la santé ou le bien-être de l’animal. Un cheval maigre est moins à risque sur sa santé qu’un cheval obèse. Il est toutefois important de trouver la cause de ce manque d'état et d'évaluer les solutions possibles pour la prise de poids ou au moins pour le conserver.
Cote 4 => mince
Cette cote de chaire (de 4 à 5) est idéale et est encouragée pour les chevaux de sport. Elle est également souhaitée pour des chevaux ayant une maladie métabolique, de l’arthrose ou encore chez les fourbus. Bien que la plupart des gens pensent que cette cote est un manque d’état, ce n’est pas du tout le cas. C'est aussi une très bonne cote de chair pour les jeunes chevaux en croissance.
Cote 5 => Idéale
Les cotes de chairs 4 et 5 sont les plus recherchées pour la santé des chevaux pour les mêmes raisons que pour la cote 4.
C'est le poids idéal pour un poulain en développement (entre 4 et 5) afin d'éviter de mettre un stress trop important sur ses articulations encore en développement. Suralimenter un poulain et surtout le surdoser en minéraux peut causer des problèmes de santé graves. Faites attention, trop n'est pas mieux que trop peu.
Cote 6 => Ronds
Cette cote de chaire est encore acceptable et est souvent recherchée chez les chevaux de dressage pour ajouter de la rondeur ce qui les rend “plus agréables à l'œil”. C’est toutefois le maximum de poids acceptable pour la santé d’un cheval. Pour des chevaux fourbus ou encore arthrosés, ce petit surpoids n’est pas conseillé.
C'est la cote de chaire idéale pour les juments reproductrices ou les étalons en début de saison de reproduction. En effet, on préfère avoir un petit surplus avant, afin d'éviter que l'animal tombe en état de maigreur trop importante par la suite. La reproduction demande un très haut niveau d'énergie et il peut être dangereux pour le développement du foetus de trop nourrir la mère au cours de sa gestation. Voilà pourquoi on préfère avoir un petit surplus avant de reproduire une jument. Les animaux reproducteurs ont également un moins bon taux de fertilité s'ils sont trop mince ou trop gras.
Cote 7 => Gras
À partir de cette cote de chair, le cheval est en surpoids et on encourage fortement d’établir un plan d’alimentation et de gestion du poids avec un nutritionniste équin afin d’éviter que la situation empire.
C'est la cote de chaire maximale à avoir sur un animal reproducteur. C'est toutefois encore une cote très bien pour un animal qui entre dans sa saison de reproduction.
Cote 8 => obèse
Ce niveau de surpoids est très dure sur les articulations et met votre cheval à risque de problèmes métaboliques tels la fourbure, l'insulino résistance, etc. Les animaux ayant déjà des troubles musculo-squelettique comme de l'arthrose ou présentants des lésions au niveau de l'os naviculaire verront leur condition empirée. Chez les poulains, ce genre de surpoid peut causer des troubles du développement comme de l'OCD.
Les jument et les étalons présentant une cote de chaire aussi élevée peuvent voir leur fertilité diminuer. De plus, la reproduction, ajoutée à leur surpoid déjà présent, ajoutera un stress énorme sur le corp des aimaux dans cet état.
Cote 9 => Obésités extrêmes
Ce niveau de surpoids pose un stress physique extrême sur le corps de votre animal. Ce dernier sera à très haut risque de développer de la fourbure, de l'arthrose, etc.
Les jument et les étalons présentant une cote de chaire aussi élevée veront leur fertilité diminuer. De plus, la reproduction, ajoutée à leur surpoid déjà présent, ajoutera un stress énorme sur le corp des aimaux dans cet état. Bien qu'il soit très difficile de réussir à accoupler un animal avec un tel surpoid.
Pas toujours simple de contrôler le poids
Toutefois, pour plusieurs raisons, il est souvent difficile de contrôler le poids d’un cheval. Certains sont très difficiles à garder en bon état de chair et d’autres sont presque impossibles à faire maigrir. Bien qu’il soit important de bien savoir évaluer le poids de votre cheval, appliquer les corrections nécessaires n’est pas toujours évident. Ce que je vois souvent, c’est beaucoup de jugement entre les gens de chevaux et même chez les néophytes. La plupart du temps, personne ne prend le temps d’en discuter afin de connaître toute la situation. La discussion est une très belle façon de mieux comprendre la situation et d’offrir son aide ou d’éduquer les gens si la situation demande une correction. De plus, beaucoup de gens jugent les chevaux avec une cote de chair parfaite comme trop maigre. Malheureusement, on garde souvent les chevaux trop gras.
Dans tous les cas, la base c'est de parler avec un agronome spécialisé dans la nutrition équine afin de créer un plan de nutrition adapté à votre animal. Vous DEVEZ faire tester votre foin, car c'est le pilier de la nutrition de votre animal. Est-il trop riche? Par assez riche? Pour le savoir, il faut vérifier le taux de protéine, le taux de sucre et d'amidon (mince ou gras, un surplus de sucre chez le cheval est très nocif), l'énergie digestible, la lignine et le taux de minéraux. À partir de ces données seulement, pouvons nous apporter les bons correctifs à la ration par des suppléments de protéines, de gras, de fibre ou de minéraux. Mais même avec une alimentation parfaite, il arrive parfois qu'un vieux cheval reste maigre ou qu'un cheval obèse reste obèse. Il y a une limite à ce qu'on peut couper dans l'alimentation d'un cheval. Pour sa santé mentale et digestive, il doit manger en tout temps. Bref, facile de juger les autres quand on ne connait pas sa réalité.
Qu’est-ce qui est pire? Un cheval trop mince ou un cheval trop gros?
On pense souvent qu’un cheval maigre est plus grave qu’un cheval obèse. Toutefois, c’est plutôt le contraire. Un cheval maigre (mais au-dessus de 2) est souvent en bien meilleure santé qu’un cheval obèse (7.5 et plus). Plusieurs problématiques de santé requièrent une cote de chair de 5.5 ou moins. C’est le cas de l’arthrose, la fourbure, le syndrome naviculaire, l’insulinorésistance ou toute autre problématique orthopédique. De plus, un cheval avec un surpoids important est plus enclin à développer des problèmes articulaires, surtout chez une race légère qui n’a pas les articulations ou encore les pieds assez larges pour supporter tout ce poids et peut développer des problématiques de fourbure mécanique, entre autres. Il est important de comprendre que présentement, beaucoup de cavaliers considèrent le poids santé comme trop maigre.
Qu’est-ce qui peut causer des problématiques pour la prise de poids?
Plusieurs choses peuvent nuire à la prise de poids chez un cheval, on peut penser à:
Des ulcères d’estomac: même avec de bons traitements et une bonne gestion, certains chevaux ont des ulcères chroniques. Cela peut dépendre d’une génétique particulière qui les rend plus enclins au stress et à l’anxiété. Cela peut aussi dépendre d’une longue période de vie où la gestion de l’alimentation et de l’environnement ont été mauvaises, ou encore où l’animal a vécu du stress chronique pendant des années. Ce genre de choses laissent des marques qui sont difficiles à effacer, même avec toutes les bonnes corrections.
L’âge: les chevaux en croissance ou encore les chevaux très âgés peuvent être difficiles à garder en bon état de chair.
Pour les chevaux en croissance, il est préférable de les garder plus minces que trop gras. Un surpoids à cet âge peut causer de graves dommages sur un squelette en formation. Mais parfois, il est difficile de la garder à une cote de 5 ou 5.5, car la croissance demande une grande quantité d’énergie qui se dirige vers le squelette et non pas vers la formation de graisse. Les chevaux avec un taux de croissance rapide sont souvent plus sujets à ce genre de problèmes. Toutefois, trop supplémenter un cheval en croissance peut causer des troubles orthopédiques sévères, par exemple, les OCD. Il est donc mieux de rester conservateur et d’avoir un poulain un peu trop mince qu’un cheval trop supplémenté ou trop gras.
Lorsqu’on parle de chevaux âgés, il peut parfois être très difficile de les garder en bon état de chair. Parfois parce que les dents ont atteint leur fin de vie, parfois simplement parce que le métabolisme change ou encore à cause de la maladie. Comme chez les humains, certaines personnes âgées prennent du poids et d'autres en perdent de façon considérable. Il est parfois difficile de comprendre pourquoi, et même avec une attention particulière, parfois on n’arrive à rien. Cela ne veut toutefois pas dire que l’animal n’a pas une belle qualité de vie.
Dentition: Certains chevaux peuvent avoir des problèmes de dentitions sévères qui rendent l’alimentation difficile. Même avec une supplémentation et avec un apport en fibre compoté, il est souvent difficile de les avoir très ronds avec cette problématique. Toutefois, un cheval un peu mince peut avoir une excellente qualité de vie et être en excellente santé malgré tout.
La maladie: Toutes sortes de maladies et de problématiques peuvent causer une perte de poids: asthme, douleur, cancer, etc. Parfois un animal peut perdre du poids à cause de la maladie même si ce dernier reçoit tous les soins nécessaires. La douleur d’une problématique aiguë ou encore la médication anti-inflammatoire peuvent causer une perte d’appétit chez un l'animal et il n’y a rien d’autre à faire que gérer la douleur et laisser faire le temps. On pourra ensuite remettre du poids quand l’état de santé de l’animal sera meilleur. Parfois, la perte de poids est passagère et se règle une fois la maladie soignée. Parfois la perte de poids est permanente et se dégrader avec l’évolution de la maladie. Ce sera donc au propriétaire et à son vétérinaire d’évaluer la qualité de vie du cheval et d’agir en conséquence lorsque le temps sera venu.
D’un autre côté, qu’est-ce qui peut rendre la perte de poids difficile?
Syndrome métabolique équin: Le syndrome métabolique équin (SME) est associé avec l’insulinorésistance (IR). Ce syndrome n’est pas une maladie en soi, car on ne peut pas la guérir, on peut simplement la gérer. C’est très possiblement une problématique d’origine génétique qui rend le cheval intolérant aux hydrates de carbone. Cette pathologie n’est pas du diabète, car les cellules sont résistantes au signal de l’insuline d’absorber le glucose. Le corps augmente donc sa production d’insuline et les cellules y répondent. Le glucose sanguin demeure donc normal, mais le taux d’insuline en circulation doit être plus élevé pour obtenir la même réponse que chez un cheval “normal”. Les chevaux deviennent rarement diabétiques, contrairement à d’autres espèces animales. Ce haut taux d’insuline en circulation semble faciliter le stockage des graisses et réduire la capacité de l’animal à les utiliser comme source d’énergie. Ce qui rend la perte de poids beaucoup plus difficile. Plusieurs facteurs sont en jeu avec ce syndrome… Une bonne gestion pourra aider, mais il est parfois difficile d’appliquer toutes les recommandations à la lettre pour diverses raisons. Contrôler le taux de sucre du foin, de tous les suppléments, faire un exercice lent, mais régulier, etc. n’est pas toujours aussi évident qu’il n’y paraît. Couper les calories en coupant l’apport de foin d’un cheval n’est absolument pas recommandé, car cela peut causer encore plus de problèmes de santé et causer beaucoup de tort psychologique et physique à l'animal. C’est donc une gestion très complexe qui durera toute la vie de l’animal, car sa génétique ne pourra jamais être “guérie”.
Génétique: Comme mentionné plus haut, le syndrome métabolique comporte des facteurs génétiques. De plus, même sans être SME, plusieurs races de type rustique (Haflinger, Canadien, poney, traits, etc.) ont une facilité génétique à stocker les graisses. Dans l’évolution de ces races, les individus qui prenaient plus facilement du gras et qui arrivaient à bien le conserver étaient ceux qui avaient les meilleurs taux de reproductions et de survie des poulains. Toutefois, maintenant que la vie n’est plus aussi rude, ces chevaux se retrouvent avec le problème contraire; ce qui les a jadis sauvés est en train de leur nuire aujourd’hui.
Un cas particulier
Maladie de Cushing: Un cheval qui est Cushing non traité ou traité, mais dont la dose doit être augmentée, pourrait présenter un surpoids ou bien une perte de poids avec fonte musculaire. Aujourd’hui, on comprend un peu mieux cette maladie qui s'appelle PPID en anglais et dont la traduction française serait le dysfonctionnement du lobe intermédiaire de l’hypophyse. Cette maladie est causée par une tumeur bénigne ou un élargissement au niveau du lobe intermédiaire de la glande pituitaire. Cette dernière se dérégule et se met à sécréter trop d’une hormone qui s’appelle l’ACTH. Le PPID est donc une maladie endocrinienne. Le traitement pour cette maladie est le pergolide. Ce dernier est très efficace, mais le dosage doit être réévalué régulièrement. Les chevaux peuvent nécessiter un plus haut dosage à mesure que la maladie progresse. On commence généralement à 1 mg/jour et des dosages allant jusqu’à 17 mg/jour ont déjà été utilisés sans problèmes. Il existe peu d’effet secondaire et comme chez l’humain, tous les chevaux ne développent pas forcément ces effets secondaires. Le plus gros effet secondaire du pergolide est une perte d’appétit et d’énergie. Ce qui peut aider la perte de poids chez certains, mais nuire à la prise de poids chez d’autres. Il existe des façons d’aider à réduire cet effet secondaire, mais il est parfois bien difficile d’en venir à bout dans les premiers temps.
Ce que je souhaitais vous partager avec cet énorme article, c’est d'apprendre à mieux évaluer le poids de votre cheval, mais aussi essayer de renverser la tendance actuelle qui est de trouver les chevaux en parfait état de chair trop maigre et de garder les chevaux beaucoup trop gras. Bien que certains types de chevaux possèdent une génétique qui les rend plus difficiles à garder minces, certains sont trop gras, car ils reçoivent une alimentation beaucoup trop riche. Il est très important de comprendre que les chevaux ne sont pas faits pour recevoir une alimentation trop riche et que cela peut souvent leur causer des ennuis de santé importants. Même sans devenir obèse, on parle ici d’ulcère gastrique, de problème développemental du poulain (in et/ou extra utéro), de fourbure, de santé du microbiome, etc. La tendance actuelle à vouloir des chevaux très ronds en les supplémentant à outrance se disant que son cheval ne manque de rien et qu’on est un incroyable propriétaire n’est pas forcément une bonne chose. Il serait également temps d’arrêter de juger autant les autres gens de chevaux pour tout et pour rien. Ce monde est vraiment difficile, car le jugement y est omniprésent pour absolument toutes les raisons possibles. Je pense qu’il est important d’être en mesure de se parler et de pouvoir s’assurer que tout va bien pour l'animal sans pour autant juger ou accuser le propriétaire. Beaucoup de facteurs peuvent jouer dans la balance et il est facile de juger lorsqu’on ne connaît pas tous les enjeux. Proposons notre aide et aidons les gens à apprendre et à évoluer, sans pour autant les rabaisser ou leur nuire. Et surtout, arrêtons de voir des chevaux en parfait état de chair comme trop maigre… il faut vraiment se défaire de cette mauvaise croyance.