Je monte sans mors depuis très longtemps déjà. Cela date de mes débuts dans le monde équestre. Ma première petite jument avait du vécu et n'avait pas été écoutée lorsqu'elle en avait besoin. Elle a donc développée des problèmes de comportements qui ont fini en escalades entre elle et les gens qui la montait. On disait d'elle qu'elle devait être montée avec un hackamore très sévère, car elle n'écoutait pas sinon. La vérité était toute autre. La jument avait simplement développée un mécanisme de défense face au mors. Elle avait appris a tolérer la douleur et à mettre son poids dessus pour fuir les demandes de son cavalier. Chaque fois, ce dernier augmentait la force et la sévérité du mors. Mimi écoutait alors à la douleur et non pas avec un partenariat.
Suite à certaines mésaventures que nous avons eues au sanctuaire, j’ai pu me rendre compte à quel point les gens ne savent pas ce qu’est le poids santé chez un cheval et ne comprennent pas non plus tous les facteurs qui peuvent influencer ce dernier. Il est important de bien comprendre comment bien évaluer le poids d’un cheval, car il joue énormément sur la santé présente et future de votre animal.
Quand il s’agit de poulain, plusieurs techniques sont utilisées, aimées ou détestées… L’éventail des méthodes utilisées est grand et la créativité bat son plein. Cette créativité peut parfois être utilisée pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Il y a une grande préoccupation parmi les scientifiques et les comportementalistes équins à propos de la nécessité et de l’aspect éthique de nouvelles méthodes appelé « imprinting training », qu’on pourrait traduite par entrainement imprégnatoire ou travail d’imprégnation.
Voilà un terme qui est bien trop utilisée dans le monde des chevaux: le rapport dominé/dominant. Il sert souvent comme prétexte par les cavaliers pour expliquer leur violence envers leur animal… « Il faut lui montrer qui est le boss ». Ce rapport de force que l’homme impose au cheval, un animal pourtant bien plus fort et grand que lui, ne lui laissant aucun droit d’expression ou de discussion. Voilà le problème, on veut être le boss et non pas un guide! Un guide accompagne, il n'impose pas!
La récompense est franchement mal aimée parmi le monde des chevaux, mais même avec les chiens et les chats, on a plutôt tendance à utiliser la punition positive (P+) que le renforcement positif (R+). Toutefois, chez les chiens et les chats, la méthode commence à vraiment se répandre et c'est une excellente nouvelle. Chez les chevaux, la méthode classique est un mélange de renforcement négatif (R-) et de P+. La récompense (R+) est pourtant un outil incroyable qui rend le travail plus rapide, plus amusant et plus participatif pour tout le monde. Malgré tous les bienfaits, la plupart des gens en rejette l'utilisation. Il semble y avoir un espèce de blocage à ce sujet. Il y a de nombreux mythes et préjugés face à l’usage de la récompense, c'est pourquoi j'ai voulu écrire à ce sujet.
La plupart des gens connaissent les électrolytes. Ces petits minéraux qui sont essentiels à l’hydratation et qui sont excrétés avec la sueur. Nous savons tous que lorsqu’un cheval fait de gros efforts (comme en compétition ou en entrainement intensif) ou lorsqu’il fait très chaud et que l’animal risque de transpirer, il est recommandé de donner des électrolytes. Mais avez-vous que votre cheval a besoin d’une supplémentation quotidienne en tout temps pour l’aider à rester hydraté?
L’hiver est une saison particulièrement à risque pour le cheval et il est impératif de le surveiller de près dans cette saison. En effet, c’est lorsque votre cheval se nourrit de foin sec qu’il a le plus besoin de s’hydrater. Les chevaux ont évolué pour manger de l’herbe fraiche contenant environ 80% d’eau.